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Techniquement, ça marche.

26 novembre 2018

Les Non-Blogueurs, c’est du monde qui bloguent pas. C’est exactement ça que je fais, je blogue pas, faque ça marche. Tsut! Si tu penses m’obstiner là dessus, va passer la balayeuse. Go! Je t’attends.

Des fois je m’ennuie de vous autres. Ça fait 7 ans!! Pas souvent, pas tout le temps, mais des fois. Des fois, je m’ennuie d’elle aussi, la folle de Fêlée, celle qui disait tout sans se censurer, celle qui disait tout haut ce qu’elle pensait tout bas. Je la trouvais drôle pour vrai quand elle ne faisait pas attention.

Lisez-vous encore des blogues vous autres? Aucun moi! Pas un, pantoute! J’instagram en mauzusse par exemple. Check ben l’évolution de la blogueuse, c’est d’une rare paresse:

Écrire un billet de blogue, trouver la bonne photo, les bons mots clés, publier, commenter les blogues des autres pour se faire connaitre et répondre à nos commentaires pour être gentils et avoir des clicks: Environ 1h à 2h par jour (ou plus si tu es vraiment timbré. Oui toi, je te regarde là. ).

W00T! Il nous arrive un truc qui s’appelle Twitter. J’ai juste à checker ça pour savoir qui a blogué et pour dire au monde entier que j’ai blogué: Économie de temps substantielle!

What, Facebook? Je peux voir la vraie vie du monde? Fuck le blogue et les pseudonymes!

Mais Facebook, ça implique encore de parler au monde, de commenter, il y a un tchat… faut être sociable un peu. Eurk.

Welcome to Instagram! Ça, c’est fait pour moi. Une photo, avec ou sans hashtags. Like ou like pas, je la met pareil. Environ 2 minutes, quand ça adonne. C’est ti pas bioutiful? Si je vois passer la tienne, je la like. Je la vois pas passer ? Oupsie.

Qu’est-ce qu’on fait avec toute cette économie de temps?

Netflix, Crave, Prime, macramé ou mandala, whatever. N’importe quoi qui n’implique pas de socialiser. Parce que les réseaux sociaux ont eu cet effet là sur moi et sur toi aussi peut-être; devenir un peu moins sociable.

Donc je ne suis pas sociable sur les réseaux sociaux, tout comme je ne blogue pas sur le blogue des non-blogueurs.

PS: Recap des 7 dernières années: … une autre fois hein. Va passer la balayeuse. 🙂

 

 

Partir en guerre

18 avril 2011

La vie nous oblige souvent à prendre les armes et à croître de nos expériences. Il est clair que celui qui reste douillettement dans ses bonnes vieilles habitudes n’avance qu’à petits pas. Pour obtenir des résultats concrets rapidement il faut essayer, apprendre à se battre pour nos idéaux  mais le plus important: croire en ses rêves!

Naturellement les  batailles seront parfois peuplées d’embûches et de découragement. Rien n’est facile du premier coup. Ce n’est pas en baissant les bras ou en adoptant une attitude hésitante  qu’on passeras à la prochaine étape. Il faut apprendre de nos erreurs, se relever et recommencer encore et encore jusqu’à ce qu’on ai vaincu. Nous n’avons qu’à repenser à nos premiers pas, à nos premiers balbutiements; c’est à coup d’essais-erreurs que nous sommes devenus  grands.

Si au cours de ma vie, je m’étais arrêtée ou ralentie à chaque barrière sur ma route je n’aurais jamais évoluée et ne serais surtout pas rendue là ou j’en suis avec un beau bagage de courage et de sagesse. Je crois que plus on doit mettre des efforts dans un objectif plus sa conquête devient valorisante et gratifiante. Ce projet n’a pas eu les résultats escomptés? Aucun problème: retenez les solutions et passez au prochain plan vous réussirez.

C’est ainsi qu’au lieu de rester au bord de la route empli de crainte et de doute  en ne traversant jamais;  on a qu’à attendre le moment idéal et foncer! Ayez foi en vous et donnez une chance à la vie de vous inculquer une autre leçon. Vous voici à un niveau supérieur…bravo!

La Prose

Découverte d’un vampire…

23 janvier 2011

Il est drôle de constater combien parfois nous pouvons avoir des préjugés par rapport à certains types de personne et combien nous avons de mauvais stéréotypes.

Un vampire peut vous sembler dans un premier contact à une créature dangereuse emplie d’arrières-pensées et d’un dessein machiavélique. Mais après un premier et bref moment de crainte, si nous réussissons à nous raisonner suffisamment pour lui laisser la chance d’entrer doucement dans notre présent on réalise avec stupéfaction qu’on avait tout faux !

Ce vampire finalement est tout doux et empli de belles intentions. Dans ses bras, plutôt que de ressentir de la crainte comme nous l’avions cru au départ, on s’y sent en toute sécurité. Les mots qui s’enchainent à cet être sont comme une mélodie à nos oreilles…tel le balbutiement de nos rêves les plus fous…certainement ce pouvoir d’enchantement par la voix, tous les vampires le possède mais celui-ci semble manier les verbes en toute honnêteté ce qui le distingue. A moins que je ne sois tellement sous l’emprise de son charme que j’en viens à confondre la réalité avec naïveté ?

J’ai même aperçu dans son dos les trous laissés par ses ailes d’ange qu’il a probablement perdu lors de sa transformation vampirique. Cette mutation, selon mes capacités partielles de psychologie, lui sert justement à cacher toute cette tendresse et cette étonnante fragilité intérieure qu’il possède.

N’est-il pas vrai que malgré son apparente jeunesse, son âme elle, l’est sûrement plus ? Cet engouement de nos sens et le mélange de nos essences mènera t’elle quelque part ? Je n’en ai aucune idée mais nous savons parfaitement toute la polémique que soulèverait le dévoilement au grand jour d’un nous …

Je ne peux mettre un terme à la découverte de cet être tout comme je me sens drôle lorsque je compare son étonnante jeunesse physique à la mienne. Qui de nous deux empêcheras l’autre de bâtir son avenir ? Qui de nous deux procéderas à la transformation soit humaine ou vampirique de l’autre ? Qui subira la morsure?  Nos souffles confondus, nos idées partiellement paralysés nous laissons nos lumières intérieures s’enchevêtrer et attendons la suite de l’histoire en espérant une fin heureuse…

La Prose

La Prose joue à la Barbie…

12 janvier 2011

Bon ok, j’ai joué et j’ai perdu…comme lors d’une bonne partie de Rummy serrée avec un ‘tit soleil bien caché dans mon jeu.

Faisant mine de rien et croyant qu’avec toutes ses années de pratique en poche Barbie ferait tomber Ken dans le piège si bien expérimenté de son sex-appeal et débuta la partie.

Emplie de foi envers mes capacités de marionnettiste et probablement trop confiante quant à l’intérêt des joueurs pour la stratégie de leur coach ; comme à la boxe Barbie à été éliminée en moins de deux rounds.

Prise elle-même dans le tumulte des émotions qu’elle a tenté d’étouffer ; la voilà au carreau. Qu’elle ait été plantureuse ou bien décidée à le faire craquer ;  ouin ben Ken est resté de glace et n’a rien vu …! Telle une sirène lors d’un but au hockey la fin de la joute à rapidement retenti.

Mise hors circuit pour trop de bontés et par son âge ! Hé oui, s’est démodé les Barbies ! J’ai bien voulu fermer la porte de ma petite voix intérieure de mes principes personnels qui me priait d’arrêter avant qu’il soit trop tard en lui répondant « encore un peu, je suis sûre que ça va marcher » comme aux machines à sous cette partie se devait d’être la gagnante. Humm…bip ! SORRY , INSERT COIN AND TRY AGAIN…..What ? Noooo…

Jouer à la Barbie et Ken à mon âge a été une mauvaise idée. J’aurais dû laisser ça aux jeunots. Je n’étais pas assez familière avec les nouveautés TOUCH des amis modernes et le langage corporel trompeur des petits fantômes du Pac Man. Dans mon jeune temps, à la poupée on ne pouvait pas perdre ; il n’y avait pas de gagnant à la Barbie non plus et la conclusion était toujours romantiquement semblable à un conte de fée mais de nos jours il semble que la fin de l’histoire peut être modifiée et être malheureusement plus féroce et même honteuse. J’étais experte en ce temps mais j’avais probablement plus d’artillerie lourde pour épater la galerie ce qui rendait le parcours plus facilement réalisable.

Comme à la maison j’aurais dû laisser les enfants brancher le PlayStation pour maman au lieu de vivre mes utopies en miniatures !

À chaque jeu son époque et à La Prose une autre leçon de vie.

La Prose

Humeur.

12 décembre 2010

Je suis tellement en joualvert. Nah. En tabarnac. Et je voulais l’écrire. C’est fait.

C’est la faute de personne han, pas de panique. Je dois juste avoir un mauvais karma à passer, va me falloir apprendre à faire de meilleurs choix. Ça va vouloir dire choisir l’exact opposé de ce qui m’attire en général, côté hommes. Comme ça, je devrais être correcte.

Mais je suis vraiment fâchée. Là.

Le dernier tabou

17 novembre 2010

Bang!  On jase de tabous à matin! On parle de ce qu’on ne doit pas parler, de ce qui est mal vu de discuter, de ce que ma mère m’a toujours dit de ne pas aborder en public. Din dents m’man!

Sexe. Sexeeeeeeee. Elle a dit sexe? Oui, sexe. Vous lisez des blogues, vous savez donc pas mal de préférences sexuelles de gens que vous ne connaissez même pas. Vous twittez? Les #jeudiconfession sont remplis de croustillants tweets à saveur sexuelle. Tout ces gens là existent (enfin, presque tous) et racontent sans filtre leur exploits, leurs craintes, leur petits et grands secrets sexuels. Est-ce que dans un congrès de TI ou une réunion d’anciens élèves ont en apprendrait autant sur les préférences de chacun? Non! Pourtant, il ne se passe pas une journée sans qu’un écrit soit publié sur le sujet par des gens que l’on côtoie dans ces événements. Aucun d’eux ne s’y présente avec un sac sur la tête, on assume!

Politique. Les rouges vont en enfer, les bleus vont au ciel, disait grand-papa. Et ça réglait la question politique pour lui. Dans un souper de famille, il y a toujours un beau-frère qu’on peut faire crinquer en abordant le sujet de la politique (ouf, surtout ces temps-ci!) et il se trouvera toujours une personne dans la place pour dire qu’on ne devrait pas discuter de ça dans nos party de familles. Pourtant, en lisant les blogues et les tweets, il est très facile d’identifier l’allégeance politique des auteurs qu’on lit. Ce n’est pas un interdit sur le web que de parler politique, et heureusement. Gardons les discussions de macramé pour les soupers de familles.

La religion! Je ne sait plus combien de mes amis virtuels ont été apostasié dans la dernière année. Au moins 10. Peut-être plus. Ils le disent haut et fort et ne sont pas foudroyé sur place par les éclairs  en le disant. Pourtant il n’y a pas si longtemps au Québec, les discussions sur la religion -outre celles qui prenaient position pour l’église catholique- étaient vraiment mal vues. Je me souviens au primaire d’un -un seul- ami qui n’assistait pas aux cours de catéchèse. Maintenant qu’il n’y en plus un seul qui a un cours de catéchèse à l’école et que les églises sont vides, je pense que le désintérêt de considérer la religion comme un tabou est évident. Les publications des blogueurs sur ce sujet pendant la commission Bouchard Taylor démontrent bien que donner son opinion sur le sujet est aussi banal que de donner son opinion sur le dernier roman lu.

Sexe, politique et religion. Les 3 tabous retrouvés au Québec pendant des décennies n’ont plus lieu d’être. On rencontre des blogueurs en personne pour la première fois et on sait déjà leur orientation et préférences sexuelles, leur vues politiques ou leurs idées sur les religions. Maintenant qu’on sait tout ça, est-ce qu’on peut essayer de démarrer la conversation avec « Combien tu gagnes toi? ».

Le rétroviseur…

2 novembre 2010

Mettant un point d’arrêt à mon parcours dans le chemin de ma vie. Je prends un instant pour regarder derrière…oups erreur !

Oui, je me suis plantée, un million de fois au moins : mais j’ai grandit ! Vraiment La Prose ?

Hum…bon ok c’est vrai que les mêmes erreurs reviennent souvent quand on regarde bien mais peut-être est-ce simplement parce que certaines leçons sont plus difficiles que d’autres à assimiler ? Ou peut-être aussi parce que j’ai la tête dure ? Non, en fait c’est simplement que je suis trop bonne.

J’en reviens aux mêmes « patterns » continuellement. Je crois que c’est vrai lorsque l’ont dit que l’on attire toujours le même genre de personne malgré tous les efforts qu’on peut faire pour se débarrasser du patron : il nous colle au … 

C’est décourageant ! On a beau se dire que chaque dernière fois est la bonne mais la réalité revient à la charge. Depuis plus de 20 années j’accumule des échecs qui commencent à peser beaucoup plus lourdement dans la balance que les réussites. Triste car j’y mets beaucoup d’efforts en vain. Impasse.

Je la connais cette montagne là-devant ; celle que je m’apprête à franchir une xième fois. Je connais le chemin, je sais comment éviter les nids de poules et tout ce qui entraveras ma route mais…dans ma voiture physique là en bas je n’ai plus envie de passer en première encore une fois tout doucement pour la traverser. C’est comme si cette fois-ci j’éprouvais un certain dédain envers cet ascension. Je n’ai pas envie de suivre cette voie; cela m’attriste. Légèrement épuisée de tourner en rond sur le parcours de la vie malgré le mirage lointain d’un changement quelconque de l’autre côté. Ma main sur l’embrayage est lourde et hésitante… et si je demandais mon chemin cette fois ? 

Refermant les yeux sur mon passé dans ce rétroviseur et remettant mon regard vers l’avenir droit devant, je reprends l’itinéraire. Je me dois d’avancer et d’essayer encore tout en devenant de plus en plus consciente que même si ce chemin je le connais déjà peut-être n’ai-je pas aperçu une bifurcation que je devais suivre? La musique en sourdine, le cœur lourd, je passe en première et commence à rouler…

 Bonne route La Prose !

3 prises, I’m out.

20 octobre 2010
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Quand j’envoie un courriel, en général on me répond par courriel, ou on m’appelle. Ce matin en prenant mon café, j’ai lu sur un blogue une réponse à un de mes courriels d’hier… j’ai déduit que j’avais fait quelque chose de mal puisque ce n’était pas rempli de compliments et que me le dire directement avait été écarté des solutions à court terme. Ça me fait déduire que je n’ai donc pas à répondre, ou du moins pas autrement que par ce blogue, à court terme. Sauf que… j’ai rien à dire.

Quand je reçois des courriels, je m’en fiche que mes amis fassent des fautes. Faut voir les fautes que je fais dans une fenêtre de chat! Mais quand je regarde un site professionnel qui contient trop de fautes, j’ai comme une montée d’urticaire. C’est arrivé qu’on me souligne mes fautes sur mon site: j’ai dit merci. Des fois, comme ce matin, je souligne à une personne que ses fautes peuvent être un problème pour des clients. Des fois, comme ce matin, je me fait dire poliment de me mêler de mes affaires.

Tantôt, en prenant une marche, j’ai trouvé une carte de guichet sur le trottoir. Date d’expiration: 2014. La personne doit la chercher, je sais comme c’est sacrant perdre sa carte et de ne pas pouvoir faire d’achats avant d’avoir reçu la nouvelle carte. J’ai trouvé la personne par son nom de famille assez unique, via Facebook. Je lui ai envoyé un gentil message pour lui dire que sa carte était en sécurité et qu’elle n’avait qu’à venir la chercher. Je me suis fait dire de me mêler de mes affaires.

Trois événements pas du tout reliés, qui ont pris moins de 5 minutes chacun. Minutes que je considère perdues, gaspillée, mal utilisées.

Ma vie est complètement folle ces temps-ci. Sortir le chien pour faire ses besoins est devenu difficile à insérer dans mon horaire. Ce matin, plus de bas propres dans mon tiroir, pas eu le temps de faire de lavage depuis trop de jours. Je juge qu’une femme de ménage serait un investissement positif. Faire l’épicerie est un luxe d’une heure de mon temps. Je sais que c’est temporaire, mais en ce moment c’est ma réalité. Je prends 5 minutes, 5 fucking minutes dans le but, les 3 fois, de dire « I care » et les 3 fois je frappe un mur.

Trois fois dans la même journée. De quoi me faire dire I don’t care anymore.

L’autre voisine folle

2 octobre 2010

Je l’entends souvent gueuler par la fenêtre de mon bureau, qui donne juste au dessus de son balcon. Elle gueule après ses enfants. Elle gueule après son chum. Elle gueule après les enfants des autres. Une fois elle a gueulé après son voisin d’en bas qui lui gueulait d’arrêter de gueuler.  Ce soir elle a gueulé après ma Puce et ses amis.

J’ai toujours pris parti pour les enseignants et les adultes qui, prenant un enfant en défaut, tentent le lui faire entendre raison. Ma Puce inclue, si son professeur juge qu’elle mérite une copie ou une punition un retrait de privilège, j’appuie le professeur. Par contre je ne peux pas appuyer un adulte qui gueule à un enfant pour se faire plaisir, pour se faire du bien, des propos qui ne visent qu’à dégrader l’enfant. Ça me donne envie de vomir.

Je ne m’attends pas à ce que les enfants agissent de façon parfaite en tout temps. Je m’attends à ce qu’il y ait des dégâts parfois, des bleus, des pantalons tachés ou déchirés, des vélos brisés. Quand ça arrive je ne gueule pas. Je n’ai pas grandi dans ce modèle et je ne pense pas qu’il soit nécessaire. Je pense que les enfants ont le droit de faire leurs erreurs, sachant qu’il y a des conséquences. Et puis que serait l’enfance sans tenter de faire un jump débile avec le vélo du petit voisin…

La Puce apprend. Elle apprend que les adultes ne sont pas tous des modèles d’équilibre et d’honnêteté, ni même fiables. Elle apprend aussi qu’en choisissant ses amis elle choisit sa réputation. Si tu te tiens avec des faiseurs de trouble, tu deviens la faiseuse de trouble par association. Je le sais, been there done that… Elle apprend aussi qu’elle ne doit pas avoir peur des voisines folles qui gueulent.

La folle qui gueule, ce soir elle a contribué à l’apprentissage de la Puce. Il me faudra penser de la remercier d’une façon qui lui laissera un souvenir de moi longtemps, avant de déménager à mon tour l’an prochain. Parce que ouais, j’en ai ma claque de ce voisinage triste. Je suis arrivée ici par la force des choses et je suis restée un an par manque de forces pour en repartir. J’en repars dès la fin de ce bail, incapable de m’adapter à un milieu triste et déséquilibré où les voisines folles se succèdent à un rythme trop rapide. Je ne joue plus, les folles ont gagné.

Ère pré-ado

27 septembre 2010

Misère. La Puce s’est fait un chum. Un « sérieux ». Elle a les 2 yeux dans la graisse de bine en permanence. J’ai beau chercher partout, je ne trouve toujours pas le chapître « pré-ado full hormones » dans aucun foutu manuel d’instruction. J’y vais donc au jour le jour, d’une minute à l’autre.

On est dans l’ère pré-ado c’est certain. Y a des signes physiques qui ne mentent pas. Puis il y a aussi les mood swing. Shiiiiit. On dirait une mini-moi-en-spm-permanent.  Sauf qu’elle, son cycle d’humeurs se calcule plutôt en minutes qu’en jours. Et je sais jamais dans quel courbe on est.

La pré adolescence, c’est une grosse période de changement pour les enfants, et une grosse période de « ouf que je sais pas trop où on s’en va » pour les parents. C’est aussi, pour ces mêmes parents, la période des « Oh merde, je me souviens -moi- de mon adolescence. » Les trucs que j’ai fait à 11-12 ans, c’était pas toujours reluisant.

-Mamaaaan???
-Huh?
-S’tu correct si je vais jouer dehors avec Anto?
-Bah oui. C’est correct.
-K. Parce que So elle a pas le droit de jouer avec son chum. Sa mère veut pas.
-(…la mère de So serait-elle plus avisée que moi?? Va falloir que j’y parle.) Pour moi c’est correct ma chouette, vous jouer dehors.
-Ok mais si on veut jouer dans la maison s’tu correct? La mère de So elle veut pas non plus.
-(ça se corse…) Oui, vous pouvez jouer à l’intérieur.
-Ok mais si t’es pas là?

Shiiiiit. Je sais moi toutes les possibilités quand maman n’était pas là. Je me demande si elle peut en imaginer la moitié? Je vais toujours ben pas lui donner des suggestions. Si je dis oui, présumant de l’innocence de ses 11 ans, je peux me faire avoir. Si je dis non, et qu’elle est innocente, je viens de lui faire sentir que quelque chose de « mal » peut se produire en mon absence et comme je la connais, ça va devenir tentant.

Mon truc dans ce temps-là, c’est de… oups. J’en ai pas de truc. J’erre. Essais et erreurs. Erreurs. Mais j’essaie fort!